16 enero 2007

Poème: "Déjeuner du matin", de Jacques Prévert


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Leo el poema de Jacques Prévert "Déjeuner du matin".

Echo café
en la taza.
Echó leche
en la taza de café.
Echó azúcar
en el café con leche.
Con la cucharilla
lo revolvió.
Bebió el café con leche,
dejó la taza
sin hablarme.
Encendió un cigarrillo.
Hizo anillos
de humo.
Puso la ceniza
en el cenicero
sin hablarme.
Sin mirarme
se puso de pie.
Se puso
el sombrero,
se puso
el impermeable
porque llovía
y se marchó
bajo la lluvia
sin decir palabra,
sin mirarme.
Y me cubrí
la cara con las manos
y lloré.
Jacques Prévert
Tendría 13 ó 14 años cuando leí (me hicieron leer) este poema por primera vez. Fue en clase de francés, en la cual yo era el alumno más aventajado. Don Nicolás me dijo que lo leyera en voz alta y lo hice fatal (aún me cuesta) ya que es un poema sin signos de puntuación, aunque yo aquí lo he puntuado un poquito en la traducción española para facilitar su lectura. De todas formas me impresionó y nunca lo olvidé. Es uno de mis preferidos en lengua francesa.

5 comentarios:

Éboli dijo...

Había leído el poema una vez y me ha encantado recordarlo y así poder copiarlo. Por cierto, aunque el francés suena mucho más sensual que el español, ¿por qué para los que somos de "inglés" no nos traduces la letra de la canción?

Anónimo dijo...

Busquen y escuchen ustedes la canción "La chanson de Prévert" de Serge Gainsbourg.
Ésta es su letra:

Oh je voudrais tant que tu te souviennes
Cette chanson était la tienne
C'était ta préférée
Je crois
Qu'elle est de Prévert et Kosma

Et chaque fois les feuilles mortes
Te rappellent à mon souvenir
Jour après jour
Les amours mortes
N'en finissent pas de mourir

Avec d'autres bien sûr je m'abandonne
Mais leur chanson est monotone
Et peu à peu je m' indiffère
A cela il n'est rien
A faire

Car chaque fois les feuilles mortes
Te rappellent à mon souvenir
Jour après jour
Les amours mortes
N'en finissent pas de mourir

Peut-on jamais savoir par où commence
Et quand finit l'indifférence
Passe l'automne vienne
L'hiver
Et que la chanson de Prévert

Cette chanson
Les Feuilles Mortes
S'efface de mon souvenir
Et ce jour là
Mes amours mortes
En auront fini de mourir

Y éste es el poema "Les feuilles mortes" de Jacques Prévert al que se refiere la canción anterior, y que fue cantado por Yves Montand:

LES FEUILLES MORTES
paroles: Jacques Prévert
musique: Joseph Kosma

Oh! je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis
En ce temps-là la vie était plus belle,
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Tu vois, je n'ai pas oublié...
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du nord les emporte
Dans la nuit froide de l'oubli.
Tu vois, je n'ai pas oublié
La chanson que tu me chantais.

REFRAIN:
C'est une chanson qui nous ressemble
Toi, tu m'aimais et je t'aimais
Et nous vivions tous deux ensemble
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Mais mon amour silencieux et fidèle
Sourit toujours et remercie la vie
Je t'aimais tant, tu étais si jolie,
Comment veux-tu que je t'oublie?
En ce temps-là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui
Tu étais ma plus douce amie
Mais je n'ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais
Toujours, toujours je l'entendrai!

REFRAIN


CRÉATION:
* Yves Montand (1950)

Espero que lo disfruten.

Popeta dijo...

Buen poema.

Revertiano dijo...

Muy bien, Jack, el próximo tema musical será precisamente "Les feuilles mortes" de Yves Montand.

Eboli, esta tarde te pongo la traducción de la canción en sus dos interpretaciones: la denotativa y la connotativa (la picante). Ducharos antes con agua fría.

En cuanto al blog de chicasmuymalas.blogspot.com cuenta con Bebe (la pongo también esta tarde).

Éboli dijo...

¿ducharnos con agua fría? si lo que nos hace falta es calentura para los rigores de enero...